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Le journal d'une lectrice
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29 février 2008

lecture de vacances

  José Saramago, Les intermittences de la mort, Seuil, 235 pages 5/5

saramago

Est-il possible qu’il y ait un jour où la mort ne fauche quiconque? C’est ce que Saramago met en scène, dans un pays sans nom. La mort cesse de cueillir les gens, et ce des mois durant. Cependant, le vieillissement continue son œuvre, ce qui multiplie les gens à l’article de la mort, sans pour autant que ceux-ci ne meurent. C’est le chaos, les hôpitaux débordent de mourants, les entreprises funéraires n’ont plus de clientèle, les gens ne veulent plus payer des assurances vie ce qui conduit à la ruine les assureurs, même l’Église n’est pas épargnée, car sans mort, il n’y a plus de résurrection… jusqu’à ce que la mort décide de reprendre du service, mais à quelles conditions?

C’est un livre qui aborde une thématique qui ne laisse personne indifférent. J’ai adoré. Saramago m’avait laissé une très forte impression avec son livre l’aveuglement et inutile de dire que ce dernier roman laissera une marque indélébile sur mon âme de lectrice!

Emmanuel Pons, Ma mère à l’origine, Arléa, 131 pages, 4/5

pons

Le décès de sa mère est une bonne nouvelle pour Patrick Barrault, d’autant plus que celle-ci était riche. La relation entre Patrick et sa génitrice a toujours été tendue, ou plutôt sous le joug de l’indifférence.

Il épouse Madeleine, une maquilleuse de pompes funèbres et devient « home trader » pour gérer sa fortune. Patrick passe le plus clair de son temps coller à son ordinateur afin de calculer et d’apprécier les actions en bourse. Il établie même une manière de calculer la cote d’appréciation de son épouse et de son fils, ainsi que les relations qu’il entretient avec eux.

C’est un roman à deux voix : celle de Patrick et celle de Madeleine, qui se racontent et expliquent leur vie à deux…. Ou plutôt leur vie « seuls-ensemble » Nous assistons à une relation où la communication est en chute libre. J’ai beaucoup aimé l’humour noir d’Emmanuel Pons et son écriture.

Eric-Emmanuel Schmitt, La tectonique des sentiments, Albin Michel, 171 pages, 5/5

schmitt

Cette pièce de théâtre raconte comment une passion amoureuse, celle de Diane et Richard peut subir des séismes conduisant à la catastrophe, un peu comme les séismes subis par la terre qui a conduit aux continents tels que nous les connaissons aujourd’hui. Lorsque Diane croit percevoir l’éloignement de Richard, elle décide de lui faire croire que c’est elle, et non lui, qui aime moins. À partir de là tout déboule, tout fuit et arrive la catastrophe.

C’est l’un des plus beaux textes écrit par E.-E. Schmitt. Un délice où se mêlent amour, humour et émotions. Une pièce qui se mérite d’être lue et vue si celle-ci est mise en scène dans un théâtre près de chez-vous!

Claudine Galéa, Rouge Métro, Éd du Rouergue, 111 pages, 4.5/5

galea

Un soir, en rentrant chez elle en métro, se produit ce que Cerise ne pourra jamais oublier. Elle venait de passer la soirée avec son amie Clara et portait cette jolie robe rouge qu’elle aimait tant.

Cerise raconte les événements de cette soirée en parallèle avec son état émotif suite aux événements.  C’est un court roman pour ados très bien écrit, très bien ficelé, et le mystère subsiste jusqu’à la toute dernière page.

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